José Bruffaerts       Ecrivain Public

   
 

 

 

LA BOTTE DU HAINAUT : « PLEIN SUD »

 
   

 

 
 

Données Techniques

Longueur du trajet : 87 km
Dénivelé : 1070 m
Temps de parcours : 5.30 h.
Balisage : clair (cf. Les filons d'Ariane)
Etat des routes : bitume –excellent
Cotation : assez difficile
Carte routière : Michelin 534 Régional Pli KL22
Accès : N53 ou N5 via Couvin
Point de départ : Chimay – Place Froissart



 



 

   
 


De toutes les balades commentées par la Fédération Belge de Cyclotourisme, c’est « Plein Sud » de la Botte du Hainaut qui enlève à l’unanimité tous les suffrages. Pourquoi ? Parce que tous les critères repris dans le vade-mecum du parfait touriste se retrouvent sans exception sur cet itinéraire. Parcourons-les en grandes lignes. On y rencontre le paysage sous tous ses aspects : les points de vue sublimes à perte de vue (Macquenoise), le village perché qui tutoie le randonneur (Aublain), la traversée de la forêt domaniale (Momignies), les scènes de la vie paysanne où les qualificatifs « agreste » et « bucolique » ont gardé toutes leurs valeurs (Forge-Philippe), la réserve naturelle et son aire de délassement (Virelles), les vallées ombragées et les plateaux dégagés. Bref, la nature telle que l’on aimerait la découvrir à chaque sortie. Les sites industriels de Momignies et de Couvin alternent avec les hauts lieux culturels que sont l’abbaye de Scourmont et la multitude de chapelles. La présence de très vieilles demeures telles que l’Ermitage et celle de la villa Lamarche suscitent la curiosité du cyclotouriste sur le passé de ces lieux. Le moindre coin de champ est labouré d’histoire. Ainsi faut-il épingler le château des princes de Chimay, les monuments et stèles commémoratives de la dernière guerre, le village de Macon et son tilleul de justice, le camp romain de Lompret et l’abri d’Hitler à Brûly-de-Pesche ! Quant à la gastronomie, le terroir se targue d’enchanter le plus exigeant des palais. Des fleurons dignes d’un menu royal se bousculent au portillon de l’épigastre : escargots petit-Gris, escavèche, poulet à la Couvinoise, maquée, bière trappiste, fromage, bernardins, pralines et chocolats de Chimay régaleront les gourmets et les piliers d’estaminet.



Abbaye de Notre-Dame de Scourmont




Commentaires

Bien que le parcours soit expurgé de toute côte dite à piéton, il n’en reste pas moins très vallonné. Les braquets appropriés à la moyenne montagne sont fortement conseillés. Les grimpettes s’échelonnent d’une part de Macon jusqu’à Cendron, ensuite sur la finale entre Couvin et Chimay. Le cyclotouriste a la faculté d’écourter la ronde à tout bout de champ, la première possibilité intervenant déjà à « Petite Thiérache » après 15 bornes. Entre Macquenoise et l’abbaye de Scourmont, c’est une palette de cinq routes au moins qui lui est proposée pour repiquer en quelque 10 kilomètres sur Chimay. En somme, le circuit s’élabore en cours de promenade en fonction de la résistance ou de la fantaisie de tout un chacun. Après Macon, la circulation routière devient clairsemée voire nulle sur de très longs kilomètres.

Les filons d'Ariane

Chimay
traverser l’Eau Blanche, prendre ensuite la direction de Momignies – Trélon
Macon
au bas du village, prendre la rue d’En Bas et suivre les panneaux en bois « Momignies »
au sommet de la côte, à l’embranchement en « T » prendre à gauche, passer devant
la chapelle du bois (12km) - route en forêt domaniale
poursuivre la route asphaltée jusqu’au pylône, ensuite à droite vers Momignies
Macquenoise
laisser la douane sur la droite, tout droit, monter la côte
à la sortie du village, prendre à droite la rue Bertignon, direction Forge-Philippe
Cendron
à gauche au vieux poteau indicateur, passer l’ancien poste de douane
tout droit sur 2 km
Loge Wactiaux
à droite, direction La Trappe
Rièzes
au centre-village, revenir sur la N 589
L’Escaillère
au choix, prendre la rue de la Lisbonne ou rester sur la nationale jusqu’au poste de douane
Cul-des-Sarts
devant l’église, prendre à gauche en direction de Presgaux
Couvin
après la place du village, prendre à gauche la rue A. Gouttier devant le siège des Mutualités
Chrétiennes, tout droit, rue M.Moreau, monter la côte jusqu’au rond-point,
ensuite Route de Dailly , direction « Barrage de l’Ouest »
Lompret
quitter un moment la N939 pour visiter un des plus beaux villages de Wallonie.
 

chapelle Notre-Dame del Pilar

potale a Momignies

Infos Touristiques


S.I. Chimay
Vieille Tour
Rue de Noailles
6460 – Chimay
tél. 060.21.18.46 - fax 060.21.48.64
e-mail : si.syndicatdinitiative@ville-de-chimay.be

Itinéraire

Chimay – Salles – Macon – Momignies – Beauwelz – Macquenoise – Cendron – Loge Wactiaux – La Trappe – Rièzes – L’Escaillère – Cul des Sarts – Brûly de Pesche – Couvin – Dailly – Aublain – Lompret -Virelles – Chimay.


Les Potales Hennuyères

Dans ce coin reculé de la Belgique, il est une particularité qui risque de séduire le promeneur : c’est le nombre considérable de petites chapelles qui s’égrènent tout au long des chemins. Ici, on les appelle des potales. Ce sont de minuscules édifices surmontés d’une croix qui abritent une niche dans laquelle repose l’effigie d’un saint. En général, elles ont été érigées pour implorer une guérison ou pour remercier une intervention céleste. Il arrive qu’elles soient liées à un pèlerinage. Bref, elles émanent toujours d’une volonté à caractère religieux. A différencier des croix dont les origines sont multiples et diverses. A ce propos, je vous engage à consulter la rubrique « Dossiers » dans lequel un article important leur est consacré.
Cependant, il n’y a pas que des potales et des croix de toutes les formes dans la région. De temps en temps, on tombera inévitablement sur une chapelle remarquable. La plus importante et surtout la plus visitée reste celle de Notre-Dame de l’Arbrisseau à Salles qui est inscrite sur le parcours de la promenade. La statue de la Sainte Vierge qui y est vénérée serait une copie de Notre-Dame del Pilar conservée à la cathédrale de Saragosse en Espagne. Elle doit probablement sa construction aux cas de sorcellerie qui y ont eu lieu au cours de la deuxième partie du 17e siècle.

N.B. Dossier complet à découvrir dans la revue « Cyclo » n° 2004/2, organe officiel de la Fédération Belge du Cyclotourisme.

 
 

 bruffaertsjo@skynet.be

 
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