José Bruffaerts       Ecrivain Public

   

     
 

Adieu !  Vaarwel, Germain ! 

 

C’est par une belle journée,
Que tout a commencé,
Que tout s’est terminé,
Qu’aux cieux, tu t’es envolé. 

Jusque là, la sorcière t’avait épargné.
Pourquoi en ce jour de Paris-Roubaix
S’est-elle décidée de frapper
Alors que tu pouvais rentrer dans les délais ? 

La nouvelle tombe sur ma toile
Brusquement comme un couperet,
L’horreur dissimulée derrière un voile
 De quelques mots prisonniers entre des guillemets.

Dans ma tête les idées se bousculent
Puis le drame se précise, il m’accule.
une larme de cendre coule sur mon visage
Triste métaphore présageant de funestes images. 

Gégé, pourquoi es-tu sorti du paquet ?
Pourquoi as-tu faussé compagnie au peloton ?
Il n’y avait aucune raison de faire rougir le grand braquet ?
Fallait simplement rester dans le bon wagon ! 

Est-ce que tu te rends compte du désarroi créé
Dans les rangs de nos braves cyclos ?
Et maintenant, à quel saint vont-ils se vouer
Nos centcolistes et autres qui rêvent d’endosser le maillot ? 

Quoi qu’il en soit, je m’en vais traîner ma douleur.
Et si je rimaille, c’est pour te rendre honneur.
Imaginer en faire le deuil ?   C’est un leurre
Car perdre un ami, ça n’est jamais du bonheur ! 

Adieu !  Vaarwel, Germain !

 

 

Autres élucubrations

 

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