José Bruffaerts           Ecrivain Public
  Qui suis-je ?

 

 
 

Venu au cyclotourisme, au début des années soixante-dix, j’ai pratiqué la discipline sous tous les aspects : promenades de quelques heures, randonnées permanentes au long cours (La Clermontane), brevets à dénivellation (B.C.C.B), brevets sportifs (La Marmotte), cyclotourisme de nuit, séjour en étoile, etc. Toutefois, ce sont les voyages itinérants qui ont contribué à maintenir un équilibre indispensable tout en étanchant ma soif de la perpétuelle découverte.
Le petit portrait chinois, paru dans « Cyclotourisme (n°450 - 8/97) » (revue officielle de la Fédération Française de Cyclotourisme), mais réactualisé pour la circonstance permet de mieux situer ma personnalité sur l’échiquier du cyclotourisme.

 

     Si vous étiez un écrivain…

JB. : Shakespeare. Sans hésitation. Que Voltaire, Molière et tous les Racine de la francophonie pardonnent mon insolence mais…de par ma formation pluriculturelle, mon choix se porte sur cet auteur d’Outre-Manche qui a couché sur le papier d’une manière magistrale (même si il y a controverse à son sujet) les grands sentiments qui animent, charment, obnubilent et détruisent les hommes depuis la nuit des temps.


     Si vous étiez un livre…

JB. : A l'époque, je n'avais pris en considération que le « Voyage au bout de la nuit » de Céline. Un itinéraire, hors du commun et truffé de péripéties, qui met à plat force problèmes sociaux. Mais l'appréciation d'un livre est un jugement de valeur qui évolue dans le temps. Aussi aujourd'hui, n'est-ce pas un ouvrage mais une poignée de livres qu'il me faudrait citer : "Roots" (Racines) d'Alex Haley qui est un roman pathétique sur l'esclavagisme; "Les Cavaliers" de Joseph Kessel qui raconte une aventure passionnante pour des vrais baroudeurs; "Le Carnaval des Dieux" de Robert Ruark qui relate une tranche d'histoire de la décolonisation. En regard de tous ces chefs-d'œuvre, j'ai une tendance malgré tout à donner une préférence aux "Rois Maudits" de Maurice Druon et aux "Fortune de France" de Robert Merle qui, grâce à la verve des conteurs, vulgarisent l'histoire de France qui en a bien besoin.
 

     Si vous étiez une invention…

JB. : La roue. Une des plus simples à comprendre. Encore fallait-il y penser ! Or, sans elle, l’humanité serait plongée à l’heure actuelle dans la profondeur des ténèbres. Et nous cyclos, nous en serions encore à espérer la venue au monde du petit génie qui expliquerait la formule
π r².


     Si vous étiez un paysage…

JB. : La crête de l’Assietta. Une crête alpine où les superlatifs me font défaut. Des échappées somptueuses sur le Chaberton, des points de vue exceptionnels sur la vallée de la Doire Ripaire, des panoramas inoubliables sur le valle de Chisone. Et…si ma chute, en ces lieux, eût été fatale, quelle consolation pour un cyclotouriste de tirer sa révérence en cet endroit sublime. Depuis, j’y suis déjà retourné à plusieurs reprises.


     Si vous étiez un vélo…

JB. : Un vélo « caméléon ». Une bécane qui aurait la faculté de se transformer selon les circonstances, tantôt en V.T.T, tantôt en randonneuse. A l’occasion en vélo de course et pourquoi pas en charrue ! Tout compte fait, tout ne se résume qu’à une question de détails. Alors pourquoi faire une discrimination ?


 

bruffaertsjo@skynet.be

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